Nord de la Thaïlande et Laos

Publié le par P'tite Peanut et Micaca

 

Ok, Ok! Bonjour tout le monde! Nous sommes de retour! Mieux vaut tard que jamais à ce qu’il parait J!

En premier lieu, il faut clarifier une chose. En relisant nos superbes textes, nous nous sommes rendu compte qu’à chaque fois, ou presque, nous avons été émerveillés par nos découvertes et que tout nous semblait donc extraordinaire. Notre vie n’est pas aussi jet-set et merveilleuse sur une base constante (sinon on aurait la mâchoire inférieure disloquée…).

*D’ailleurs, voici quelques irritants :

 - Les o$*&%? de coqs le matin

 - Les vendeurs trop insistants de la Thaïlande

- Avoir l’impression d’avoir un signe de $ imprimé dans le front et d’être les seuls à ne pas le voir

- Pas toujours savoir qu’est-ce qu’on mange

- Manger des affaires beaucoup trop épicées

- La très dangereuse conduite automobile des chauffeurs de bus, taxi et tuk-tuk de ce monde

- Suer constamment

- Les o$*&%? de coqs le soir et la nuit (C’est pas vrai que ça chante juste le matin…)*

C’est juste qu’au fil du voyage, nous avons eu la chance d’avoir un itinéraire qui nous a amenés à des endroits de plus en plus spectaculaires et tellement différents les uns des autres qu’à chaque fois ça nous paraissait comme un nouveau voyage!

En général , nous sommes plus du genre jet-set de ruelle. On se la coule douce, on observe et on profite de ce qu’un endroit a à nous offrir. L’idée de cette mise au point c’est que nous ne voulons pas diminuer la beauté des endroits qui s’en viennent, et surtout, ce que nous avons vu, mais surtout vécu, en Thaïlande du nord et au Laos…

 

Chiang Rai

Bon, bon, bon. Commençons par le début (pour être logique tsé…). Nous sommes arrêtés dans cette petite ville du nord de la Thaïlande question de se reposer avant la traversée de la frontière menant au Laos. Nous étions supposé y rester pour une nuit. Ce n’est pas une ville particulièrement jolie, mais elle sert de transit pour les voyageurs désirant se rendre au Laos, au Myanmar ou la Chine. Mais pour la première fois, l’ambiance de l’endroit nous donnait un avant-goût du Laos. Relax, posée, souriante et amicale, voilà comment nous pourrions décrire notre relation avec les gens de Chiang Rai. Un beau contraste avec le rythme effréné de la capitale.

Après s’être promené un peu dans la ville pour se trouver un endroit ou planter notre campement, nous sommes tombés sur un guesthouse tout mignon en forme de L et en son centre, les proprios ont aménagé un gros jardin. Super pour déjeuner dehors. Première constatation le soir venu : sans le savoir nous étions en plein centre du quartier des prostitués de Chiang Rai (encore, nous avons un don pour les spotter ces endroits-là)… Nous appréhendions les réservations à coup de demi-heure, mais pas de problème, nous avons pu dormir sur nos 2 oreilles!

Le guesthouse organisait des tours pour visiter la région et ses tribus. Comme nous l’avons écrit dans un billet antérieur, il faut faire attention avec ça en Thaïlande. Nous nous sommes informés et ça avait l’air vraiment bien, donc nous avons réservé. Le lendemain matin un guide est venu nous chercher avec son Jeep et c’était parti. P’tite Peanut, Micaca et notre chauffeur M. Hui. Le gros luxe sale (sale est le mot parce que son Jeep était pas propre propre…)! Reste qu’un tour privé, pouvions-nous demander mieux? Nahhhhh.

On commence donc notre visite à l’étrange mais ô combien magnifique Temple Blanc. Étrange parce qu’il est parsemé de scènes apocalyptiques (le 9/11 y est dessiné) et de choses qui ne semblent pas avoir de liens définis entre elles. Mais comme nous l’avons appris  au cours de nos expériences, il n’est pas rare que des choses qui nous semblent illogiques à priori, fassent beaucoup de sens pour les asiatiques (pensons aux routes du Laos, par exemple(un exemple s’en vient))… Un guide aurait été souhaitable pour des explications, mais Mr. Hui, nous croyons, n’était pas qualifié pour le job. Probablement que, comme nous, il cherche toujours un sens à ce mélange éclectique de peintures et de scultpures. Faut dire qu’il s’’agit d’un très jeune Wat. Il ne date que de 10 ans dont seulement un temple est quasi achevé. Le projet comporte 8 autres bâtiments et, si tout va comme prévu, il sera complété dans… 80 ans (pas de farces)!

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Toutefois, l’endroit est magnifique. La roche blanche, sculptée à la main (non, ce n’est pas du stuc Michel), incorpore bien souvent des milliers de morceaux de verre taillés pour donner un effet incroyable sous le soleil! Ça vaut définitivement une vue.

Après le Temple, notre gentil guide nous a conduit dans les montagnes afin d’aller dire un p’tit  bonjour aux tribus qui se sont installées dans des coins très, très, très reculés (du genre : «Christe qu’il sont masochistes!», reculés).  Mais n’allez pas penser que le trajet s’est fait en douceur… OH! Que non! La suspension complètement absente du véhicule se promenant sur des chemins rocailleux nous balançait… ou plutôt nous propulsait d’un côté à l’autre du Jeep d’une façon peu agréable, avouons-le. (Note : Nous voulons être aventuriers, on essaye vraiment fort, mais pourquoi diantre faut-il toujours sacrifier notre confort L.)

Anyways, notre véhicule se promène donc dans les montagnes, ce qui implique qu’à tout moment, si notre chauffeur perd le contrôle du véhicule (hautement probable), nous, joyeux voyageurs, nous retrouvons le bas de la montagne en moins de 1 et demi (ça c’est vite en titi)! Et pour augmenter le niveau de stress, la route est entourée par des feux qui ont été au préalable allumés par les villageois grâce à la drastique et non moins controversée technique du slash and burn. Cela consiste à couper ce qu’il reste des récoltes (i.e. le «pas utile»), le laisser sécher et y mettre le feu, question de fertiliser la terre de nouveau et planter de nouvelles récoltes. Ça sonne comme un bon plan, jusqu’à ce qu’on se rende compte que pendant la saison du slash and burn, il est impossible de voir le soleil durant le jour. C’est pas pour rien, des pans de montagne complets brûlent à cause que ces feux ne sont pas contrôlés. Un vrai désastre écologique parait-il… Pas de misère à croire ça.

Suite à cette dure ride, Micaca et p’tite Peanut arrivent enfin au sommet de la montagne et vont dire kékou aux habitants du village. Par village, on veut dire une dizaine de huttes en bambou ( sans électricité), presque autant de vaches, de cochons, au moins 1 000 000 de poulets et quelques 25 habitants. C’est assez incroyable de voir que des gens arrivent à vivre de presque rien dans des endroits aussi reculés. Notre guide qualifie cette tribu de «paresseux» parce qu’ils se contentent des fruits de leur cueillette (il ne cultivent rien), de l’élevage de leurs animaux et d’une couple de bières le soir venu. Micaca pense juste qu’ils sont simplement avant-gardistes et qu’ils ont compris comment sera le monde dans 50 ans.

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Les gens nous ont invités à partager un morceau de miel pur (un bout de ruche, quoi) qu’ils venaient d’aller chercher dans la forêt. Suuuuuper bon! Go les abeilles, go! Un petit garçon tout mignon quoique très sale s’est rapidement intéressé à nous. Le petit garçon en question était à demi nu, c'est-à-dire qu’il ne portait qu’un gilet! Micaca a donc soulevé une excellente question :

-          À quoi bon se mettre un gilet si t’as même pas de pantalon!

Si quelqu’un à la réponse, s.v.p. nous la transmettre parce que nous on a pas encore trouvé. Mais ce petit demi-nu n’allait pas être le dernier que nous allions rencontrer. On s’est vite rendu compte que tous les villages avaient au moins un demi-nu qui se baladait quelque part!

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Le guide nous a ensuite généreusement invités dans son village qui se situe près des sources thermales que nous allions visiter plus tard. Son village n’était aussi loin dans les montagnes que d’autres où nous sommes allés, mais tout de même assez difficile d’accès. Il nous a invités chez lui afin d’un prendre un p’tit snack et de boire un p’tit verre.

Alors, nous avons découvert que par cheseux :

P’tit snack = grenouilles des montagnes aux piments

P’tit verre = whisky de riz, yeah! (Le whisky de riz c’était une première pour nous, mais ça n’allait pas être la dernière qu’on allait nous servir ce délicieux alcool fait dans des conditions fort peu hygiéniques!)

Si le mix était à tout le moins bizzare, il était surprenamment bon!

Après être sortis un peu chauds de cette aventure, le lendemain nous sommes partis vers le Laos, sourire aux lèvres comme d’habitude! Petite ride d’autobus jusqu’à la frontière (qui est en fait le Mékong) pour ensuite prendre le bateau jusqu’à l’autre côté de la rivière. Une façon pas comme les autres de quitter ce pays qui est tout, sauf comme les autres… Merci la Thaïlande!

Pas de chance nous sommes arrivées en retard pour l’autobus de 12h30 il a donc fallu attendre jusqu’à 17h00 pour pouvoir prendre l’autobus qui nous amènera vers notre première destination Laotienne, Luang Namtha. Première constatation : l’anglais est pretty much useless. Pas trop utile, quoi. Un doigt et un petit Kop Chaï (merci) ou Sa Bai Dee (bonjour), vont vous mener pas mal plus loin dans les coins reculés ou les petites villes. Une fois le voyage de bus commencé, on s’est vite rendu compte qu’encore une fois, la route allait être longue et pénible. Donc, 5 heures de route off-road plus tard, un peteux engourdi par la douleur et quelques 300 km plus loin, on arrive finalement à destination : Luang Namtha.

Il n’y a pas grand-chose à faire à Luang Namtha, sauf du trekking. Le lendemain, après avoir arpenté l’unique rue de la ville, nous avons choisit de faire un trek de 2 jours de marche et une journée de vélo de montagne avec l’entreprise Green Discovery (hautement bien vue au Laos et avec raison : des vrais pros). On part donc le surlendemain avec un super couple de super Suisses (Nicolas et Sonja) que nous avions rencontré auparavant à Chiang Rai et avec qui nous avions réellement connecté la veille (l’amour de la bière de Nicki et Micki aidant). Gros sacs sur le dos et encore une fois sourire aux lèvres, Micaca et P’tite Peanut se remettent en forme... Pas chic J

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La première journée, nous avions 9 km à parcourir pour se rendre au village où nous allions dormir.  La randonné en montagne a été assez difficile pour nos voyageurs en manque de sport! Monte, descend, monte, descend, passe par-dessus un arbre mort, traverse une p’tite rivière… vous voyez le genre! Micaca et P’tite Peanut, tout en sueur, ont toutefois tenu bon et se sont rendu au premier village sans trop de problème. (Une chance qu’il faisait – 10 degrés dehors parce que sinon nous serions morts de déshydratation. C’était quand même étrange ça. Une vague d’intense froid s’est abattu sur la région juste avant notre trek. Quelque chose de jamais vu au Laos selon certains. C’est quoi les chances, on vous le demande? High five Mère Nature!)

À notre arrivée, les enfants du village se sont précipités vers notre campement pour nous observer.  Micaca avait apporté son frisbee, alors nous avons montré aux enfants comment s’en servir. Ils ont très vite compris comment ça marche et ils ont passé au moins 2 heures à s’amuser avec! Pendant ce temps, les kid-kodak prenaient des photos (beaucoup de photos des enfants,(trop beaucoup même) il faut dire que ça fait des bonnes photos) et nos guides, Effe et Wong, nous préparaient le souper.

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Les notables du village se sont joint à nous. Il y avait un monsieur pas de dents (le chef), sa femme pas de dents (sa femme) et 2 jeunes filles (?). Le chef du village nous a apporté une bouteille surprise et oh surprise! C’était du whisky de riz (ici appelé Lao Lao). La tradition le voulant, ne jamais refuser un cadeau du chef. Nous avons donc vidé la bouteille tous ensembles avec un seul verre à shooter pour tous. Nicolas, ayant le cœur sur la main, sortit sa réserve personnelle de Lao Lao aromatisé aux herbes et il l’a partagé suivant le même modus operendi. À noter que les 2 jeunes filles ont bu comme des bûcheronnes. Ici, la limite d’âge pour consommer de l’alcool, ce n’est qu’une suggestion…

Nous nous sommes installés ensuite pour la nuit dans notre hutte en bambou qui ne contenait absolument rien sauf des matelas et des moustiquaire. Ce n’était pas le gros luxe, mais très bien pour nos voyageurs intrépides bien ronds.

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Le lendemain matin après avoir manger un déjeuner constitué de riz collant et de poulet… Nos quatre amis sont repartis dans les bois pour un autre 9 km de marche avant d’arriver au prochain village.

La randonné s’est assez bien faite, mais le dernier droit était pénible. Avant d’arriver au village on doit traverser une rivière à pied, avec nos sacs sur le dos et nos souliers dans les mains! Micaca était très inquiet parce que dans le sac de P’tite Peanut il y avait l’appareil photo et l’ordinateur portable. Si jamais P’tite Peanut glissait et tombait dans l’eau, l’ordi et la camera y restait! Finalement, pas de panique dans la demeure, nous avons atteint notre destination sans problèmes, des vrais Daniel Boone.

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Nos joyeux voyageurs n’avaient pas pu prendre de douche la veille et se sont finalement décidés à se baigner dans la très froide rivière pour se laver un peu. Et le lavage fut en effet très rapide parce que l’eau, brrrrr. Pendant ce temps, nos guides et des habitants du village préparaient notre souper qui contenait évidemment du riz collant (9 repas de riz collant de suite, ça use ça use! 9 repas de riz collant de suite, ça use l’estomac!). Nos 4 trekkeurs ont décidés d’aller faire le plein de bières pour la soirée et sont donc allés acheter 10 grosses bières qui pourront être partagées avec les villageois.

On s’installe finalement à la noirceur pour manger… il n’y a toujours pas d’électricité dans ce village. 6 ou7 locaux se joignent à nous pour le souper, mais pas pour manger, seulement pour nous regarder! Seulement 2 groupes de touristes vont dans leur village chaque mois. Nous étions des objets de curiosité.

Rapidement, les bières sont ouvertes et le Lao Lao s’est mit à couler à flot! Ont nous a invité à un party pour terminer la soirée. C’était en fait en un rassemblement d’une 20 aine de personnes qui gossaient des baguettes en bambou pour un mariage qui aura lieu dans 2 semaines. On se joint donc à eux et rapidement, on nous tend une immense machette pour gosser nos baguettes et bien sûr, de la bière et du Lao Lao (encore). On peut certainement se demander si c’est l’idée la plus sécuritaire du siècle… mais bon, leurs enfants boivent donc…

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Malgré que la soirée fut très agréable, nous sommes allé nous coucher vers 22h00 parce que nous avions dépassé le stade rond et nous étions rendus très chauds!

Le réveil le lendemain fut difficile, mais Micaca avait tellement hâte de faire du vélo de montagne qu’il a rapidement oublié qu’il avait mal à la tête! Une trentaine de km nous séparait de notre destination finale dont une vingtaine allait se faire en montagne sur une route plutôt chaotique! Nous avons souffert du derrière pendant au moins 1 semaine après ça… Mais c’était trippant comme expérience (où de ce qu’on s’en rappelle…)!

On a finalement quitté Luang Namtha quelques jours plus tard pour Luang Prabang qui se trouve à environ 350 km au sud.  Nous sommes partis 7 personnes  dans une mini-van qui peut en contenir  jusqu’à 12. On se disait :

-          Wow! Ça va être une belle balade en voiture et confortable à part ça puisqu’on est juste 7!

Mais non! Quelques villages plus loin, notre chauffeur s’arrête pour embarquer 6 autres personnes. Nous étions maintenant 13 dans la camionnette qui semblait soudainement plus si confortable! Et pour ajouter au confort, la route s’est mise à devenir affreusement chaotique. Des réparations pas si par là. Des centaines de mètres de routes pas asphaltées parsemées d’immenses trous qui nous faisaient tous sauter de nos sièges. Et ça a duré comme ça pendant un bon 4 heures! On n’en revenait simplement pas! En tout, parcourir nos quelque 350 km ça nous a pris 9heures. Ouff!! Plus jamais on refait ce chemin en mini-van!

Luang  Prabang fait partie des villes protégées par l’UNESCO, on ne sait pas trop pour quelles raisons toutefois. C’est vrai que la ville est parsemée de très beaux édifices de types coloniaux français. C’est une ville plaisante pour y vivre avec son marché et ses restaurants, mais en tout et partout, c’est rien pour écrire à sa mère!! N’empêche, ce qui nous a le plus plut à Luang Prabang, c’est la bouffe! Ici, on a de tout. Tu as envie d’une bonne pizza? Tu vas au Hives, un gentil petit resto-bar tenu par un couple de Québécois. Tu veux manger un excellent déjeuner? Vas chez Joma Bakery. Un bon sandwich ou une bonne bouffe locale? Le marché de nuit c’est la place. Bref, la ville est remplie de merveilleux petits restos et ça, ça nous a fait plaisir!

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Donc, on est resté 4 jous à Luang Prabang et on a pas  fait grand-chose. On s’est promené à vélo, on a mangé et on a relaxé… c’est tout! Fallait récupérer de notre trek, on est vieux. Finalement, on a bien fait de refaire le plein d’énergie parce que notre prochaine destination, Vang Vieng allait nous fatiguer beaucoup plus!

Vang Vieng c’est une ville pas comme les autres. Cette ville est entièrement dédiée aux backpackers et tout est fait en fonction de leur amusement. C’est certainement la seule place au monde où vous pouvez écouter des émissions comme Friends, Les Griffins ou les Simpson pendant que vous grignotez un morceau au resto du coin. C’est fascinant à voir. Les restos ont tous des tables basses extérieures entourées par des coussins et les gens s’y prélassent pour regarder la télévision à la journée longue. Des fois, on dirait des zombies comateux qui sortent de leur léthargie pour se commander un drink… Assez spécial.  Principalement reconnue pour le tubing et les happy pizzas (ou pizzas qui font sourire), c’est aussi une bonne place pour faire de l’escalade de montagne. Comme Micaca et P’tite Peanut sont toujours prêts à relever de nouveaux défis, nous nous sommes inscrit à une journée complète d’escalade.  

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C’était Pâques, il fallait absolument prendre le temps de saluer la famille avant de partir grimper l’Everest. Ça vraiment fait plaisir de voir tout le monde et on veut vous rappeler qu’on vous aime tous très fort et qu’on pense à vous à tous les jours (ou presque… Ok, 1 jour sur 4…)!  Donc, on part avec nos guides vers la montagnes qu’on va gravir et il faisait très chaud! Par contre ça valait le coup parce que ça été une belle journée avec des gens super gentils. Il va définitivement falloir refaire de l’escalade durant notre voyage!

Le lendemain, nos amis suisses avec qui on avait fait le trekking sont venu nous rejoindre à Vang Vieng. On avait prévu faire la prochaine activité ensemble, le tubing. Le tubing est une activité originale, particulièrement  populaire dans la ville où on se trouve. En fait, la ville est célèbre et visitée tout particulièrement à cause de cette attraction. C’est très simple comme activité. Tout ce que tu as à faire, c’est te louer un tube gonflable pour aller sur la rivière et te laisser porter par le courant. Mais ça consiste aussi à s’arrêter aux nombreux bars qui bordent la rivières afin de prendre un p’tit verre et d’essayer leurs glissades et leurs trapèzes. On a adoré! On a eu vraiment beaucoup de plaisir avec nos amis Nicki et Sonja. P’tite Peanut et Sonja serait même prêtes à dire que Micaca a un peu trop de plaisir avec Nicki! Mais bon, un excès une fois de temps en temps, ça jamais tué personne et en plus on est en voyage, on a bien le droit de s’amuser un peu!

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Ont a passé près de 6 heures sur la rivière et s’il n’avait pas fallu rendre nos tubes avant 18h00, on y aurai certainement passé toute la soirée, la nuit, le lendemain matin et peut-être le mois. Le plaisir ne réside pas dans l’alcool, non, ça c’est accessoire. C’est les activités qui longent la rivière qui valent le détour. Des trapèzes de 10 mètres de haut pour nous pitcher dans la rivière, des cordes à tarzan, des glissades d’eau un peu trop hardcore… Ils ont mit le paquet pour rendre l’endroit addictif. Par contre, il faut être prudent, les accidents mortels sont courants à cet endroit. Nous en sommes sortit vivants parce que nous, nous sommes des superhéros (dans nos têtes du moins)!

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Suite à ses supers journées d’amusement un peu enfantin, il faut l’avouer, nous sommes partie pour la capitale Vientiane. Ici encore une fois, pas tant de chose à faire mais beaucoup de bonne bouffe. Nous sommes arrivée juste à temps pour le Nouvel An Lao qui nous amène directement en l’an 2553! Ici les festivités sont intenses! 5 jours de fêtes partout dans la ville. En fait ce qu’il faut faire quand on veut se joindre au festivité c’est simplement se mettre du vieux linge (parce qu’il sera certainement ruiné durant la journée) et se promener  dans les rues en souhaitant la bonne année à qui veut bien l’entendre, Sa Bai Dee Pi Mai qu’on dit par ici! Et là, les attroupement sur le bord des trottoirs sont équipés de beaucoup d’eau et de beaucoup de bière. Ils chantent et dansent et boivent et arrosent. C’est tout! Mais c’est vraiment amusant. Le seul problème, c’est qu’il est pratiquement impossible de se promener dans la rue sans être complètement trempé à moins de posséder une voiture… et encore là, il faut s’assurer de bien fermer les fenêtre parce que sinon ils ne se gênent pas! Qu’à cela ne tienne, œil pour œil, dent pour dent. Nous nous sommes acheté un gun à eau pour répliquer aux diverses bénédictions que nous avons reçues… Parce que l’idée en arrière de l’arrosage des passants c’est qu’en faisant ça, ils souhaitent une longue vie à la ‘’victime’’. Il faut donc le prendre comme une marque de respect et de gentillesse. D’ailleurs, il y a une hiérarchie là-dedans. Les premiers à se faire bénir sont les moines, ensuite viennent les aînés et après le peuple. Culturellement, c’est très important ce rite de nouvelle année et nous aimerions bien l’importer au Canada…. Sauf qu’à -30, ça risque d’être dur sur la santé ;-)

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Nous en sommes donc à notre 7ième journée dans la capitale et nous nous préparons à partir pour le Cambodge. Nous avons choisi de prendre l’avion vers Siem Reap, même si ça fait un trou dans notre budget. La route en autobus est beaucoup trop longue! Nous sommes content d’aller découvrir un autre pays (surtout que nous avons de beaux plans en perspective au Cambodge, plus de précisions à venir) , mais nous avons définitivement adoré le Laos. Il va falloir revenir! Les gens sont très sympathiques, les paysages sont époustouflants et la bouffe est extraordinaire!

Donc, on se reparle bientôt en direct du Cambodge!

P.S: vous trouverez les photos du nord de la Thaïlande et du Laos dans l'album nommé Thailand (2)

 

 

Publié dans Laos

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H
<br /> Profiter de ce beaux voyage carquand vous aurez 3--4 petits demi nus ou plus,ça va être plus difficile.J'ai toujours hâte de vous lire,vous êtes vraiment coloré dans vos textes,ça me fais bien<br /> rire.On vous embrasse .Huguette<br /> <br /> <br />
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C
<br /> bonjour vous deux,. La réponse à ta question pourquoi pas de culotte? et bien je pense que vous avez découvert un village qui a vraiment le souci de l'effet du biodégradable, imagine les couches<br /> Pampers dans leur environnement, le charme de ce petit village serait tout à fait différent.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> WOW vraiment trippatif ce billet.De vrais cabotins... Je me suis dilater la rate à tous les deux paragraphes. Merci, merci, merci je me fais un capital vie en surplus.<br /> Pour les demi-nus je me suis dis que s'ils ont tous en général moins de trois ans ça peut s'expliquer par l'économie de couches qu'ils n'ont pas. S'ils sont de tous âges il y a fort à parier que<br /> chaque village selon la coutume se dote d'un digne représentant du nu tout comme ici chaque village avait son fou et son quéteux. Chez eux quéteux ça marche pas alors il faut autre chose. Cela vous<br /> convient-i comme hypothèse pour calmer votre questionnement. à défaut d'être vrai c'est plausible....<br /> Bon je suis prête à attendre votre prochain billet et vous permettre le temps nécessaire pour vous laisser cuver vos expériences si je goûte un résultat aussi savoureux que celui-ci..Que les<br /> expériences cambodgiennes vous traversent le corps, l'âme et l'esprit et vous inspirent grandement.<br /> Bisous et je vous aime<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Salut mon grand et la "petite", Merci pour vos commentaires...sont très formateurs et intéressants, pour les petits mi-nus, ont met ce que l on a, et c est plus commode pour le "pipi et le caca",<br /> en plus d être beaucoup plus propre et facile d entretien.Continuez et faites attention.Papa le gros<br /> <br /> <br />
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